17 juillet, 2012

Royaume-Uni : falsifications en masse pour “autoriser” des avortements


Une enquête au long cours menée par un office gouvernemental britannique révèle que de nombreux établissements d’avortement financés par le National Health Service falsifient de manière fréquente les formulaires requis pour pratiquer l’intervention, rapporte Hilary White sur LifeSiteNews.

La Quality Care Commission (QCC) s’est intéressée de près aux pratiques de 249 unités de soins où se pratiquent des avortements ; ils s’ajoutent aux 14 hôpitaux de la NHS qui ont déjà été sanctionnés. Les résultats des investigations ont été communiquées à la police.

L’un des moyens habituellement utilisés est la signature par paquets de certificats d’autorisation de l’avortement par des médecins habilités – la loi britannique exige en effet que la femme désirant éliminer son enfant puisse produire les signatures de deux médecins, et que son cas soit couvert par l’un des cas prévus par la loi. La falsification des signatures rend l’avortement illégal aux termes même de la loi d’avortement de 1967.

Hilary White cite le cas de l’hôpital Princess Alexandra de Harlow, Essex, où le personnel utilisait une boîte de formulaires pré-signés par un médecin qui n’y travaillait même plus.

La QCC estime avoir la preuve que des médecins s’adonnent à de telles pratiques et fournissent en toute connaissance de cause des formulaires signés en blanc qui seront utilisés pour contourner la loi, sans connaître les cas pour lesquels ils seront utilisés et sans pouvoir se faire une « opinion fondée sur la bonne foi » par rapport au motif invoqué pour justifier l’avortement.

Dans certains cas, la signature d’un ou de deux médecins était reproduite sur les formulaires au moyen de la photocopie.

C’est une enquête menée par le Daily Telegraph qui a révélé les abus au début de l’année, et notamment la pratique des avortements sélectifs pour éliminer les petites filles, qui a déclenché l’investigation publique ; dès le mois de mars, on avait la preuve qu’un cinquième des établissements d’avortements ne respectaient pas la loi.

Une pratique qui rappelle l’enquête menée par une journaliste de L’homme nouveau en France, Adélaïde Pouchol, démontrant que des falsifications d’ordonnance et un défaut de vérification de l’âge des patientes existent aussi au Planning familial français…



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