04 janvier, 2013

A quoi mène la normalisation du comportement homosexuel

Je reproduis ci-dessous une dépêche publiée sur le site du Nouvel Observateur, car elle est riche d'enseignements pour nous à l'heure de l'agit-prop pour le « mariage » gay.
L'université de Toronto désapprouve un programme de soutien offert par un centre catholique proche de son campus à des personnes éprouvant des inclinations homosexuelles et désireux de vivre chastement, a indiqué jeudi à l'AFP une porte-parole de l'établissement. 
Le groupe – baptisé Courage – du Centre Newman offre un "soutien spirituel" aux jeunes adultes attirés par le même sexe et désireux de vivre chastement conformément à l'enseignement catholique, indique le site internet de ce centre constitué comme une paroisse indépendante, situé tout près de l'université canadienne et fréquenté par de nombreux étudiants. 
Selon sa porte-parole Laurie Stephens, l'université de Toronto a reçu "plusieurs plaintes" relatives à ce programme de la part de personnes fréquentant le centre. Un paroissien du Centre Newman, cité jeudi dans The Globe and Mail, a dénoncé "le préjudice causé (par le programme Courage) aux jeunes gens vulnérables qui sont aux prises avec leurs problèmes d'identité sexuelle". 
Le Centre Newman est un "partenaire pastoral reconnu" de l'archidiocèse de Toronto, affirme-t-il, tandis que la doctrine suivie est celle exposée dans une lettre pastorale de l'épiscopat canadien. 
Ce dernier y insiste notamment sur "le respect et la compassion" dus aux homosexuels et dénonce toute discrimination à leur égard, mais déclare aussi que tout acte sexuel en dehors du mariage hétérosexuel est "moralement mauvais". 
Après enquête, la vice-présidente de l'université chargée des ressources humaines, Angela Hildyard, a informé le Centre que son programme de chasteté pour les homosexuels était "incompatible avec les valeurs de l'université, telles l'interdiction des discriminations" et "l'acceptation de la diversité, raciale, sexuelle ou religieuse". 
Mme Hildyard a suggéré début décembre au Centre Newman d'interrompre ou de ne plus promouvoir ce programme et lui a demandé d'indiquer clairement qu'il n'avait aucun lien avec l'université de Toronto. 
Sur son site internet, le Centre Newman souligne désormais que le programme en question "n'est ni offert par l'université de Toronto, ni lié à celle-ci". 
L'archidiocèse a pour sa part proposé à l'université une rencontre pour débattre de la question, a indiqué à l'AFP son porte-parole Bill Steinburg.

Bref, les autorités catholiques canadiennes sont sommées de s'expliquer, de s'excuser et de se cacher, et même de « débattre » d'une question qui, à tout le moins, relève de la liberté individuelle.

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© leblogdejeannesmits



1 commentaire:

Marc Mosnier a dit…

Ne faudrait-il pas commencer par réfuter ce terme sale et réducteur d'homo-"sexuel" issu du stupide XIXème siècle puritain et obsédé ? Appliquer celui beaucoup plus réaliste et conforme à la nature d' "androgyne" ou encore de "double esprit", comme l'exprimaient si justement les grecs antiques ou les amérindiens ? Les "homos" ne méritent ni compassion ni haine, ni éloge particulier, comme les deux tares de notre société, l'intégrisme et la démagogie semblent vouloir le faire croire. Ils sont une réalité : le troisième sexe, celui qui réalise la convergence des contraires, la coincidia oppositorum et qui les voue naturellement à la fonction sacerdotale. Un retour à l'esprit de la société traditionnelle européenne, bien loin des délires modernistes permettrait peut-être de remettre les pendules à l'heure, loin de tout délire dogmatique.

 
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