28 avril, 2018

Le petit Alfie Evans est mort à 3:30 ce matin…

Les ailes de notre petit garçon ont poussé cette nuit à 2:30. Nous avons le cœur brisé.
Merci à tous ceux qui nous ont soutenu. (Kate James)

Malgré l'incroyable courage de ses parents qui n'ont pas pu réaliser leur ultime souhait de le ramener à la maison. Alfie Evans est mort à 3:30 ce matin…

Il n'y a pas de détails : on sait simplement que, privé de son assistance respiratoire depuis lundi soir, le petit Alfie Evans s'est battu plus de quatre jours, respirant seul avec le simple apport d'un peu d'oxygène.

Depuis jeudi, Tom Evans, son père, avait demandé à « Alfie's Army » – la véritable armée de soutien qui s'était dressée pour Alfie, d'abord à Liverpool, puis peu à peu dans le monde entier – de ne plus manifester, visiblement dans l'espoir de pouvoir obtenir son transfert à la maison. Bien qu'ayant annoncé qu'il ne ferait plus de déclaration publique, il a mis en ligne sur Facebook une précision affirmant qu'il continuait de se battre pour la vie d'Alfie.

Mon gladiateur a posé son bouclier et reçu ses ailes à 2:30.
Complètement fou de chagrin. Je t'aime mon gars (Thomas Evans)
L'hôpital d'Alder Hey voulait la mort d'Alfie ; il a reçu le soutien de l'évêque catholique du lieu, Mgr Malcolm McMahon qui s'est rendu à Rome pour voir le pape, dans le seul but semble-t-il de lui expliquer que l'hôpital est merveilleux de « professionnalisme » et que la vie est respectée au Royaume-Uni : les droits d'Alfie en tant qu'enfant ont été « sauvegardés » dans cette affaire, a-t-il affirmé.

Alder Hey aura beau jeu désormais de dire qu'Alfie était mourant de toute façon.

Mais il faut comprendre que la décision médicale de ne plus lui apporter autre chose que des soins palliatifs était fondée sur l'insuffisance de sa « qualité de vie », sur les « dommages irréversibles au cerveau » dont l'hôpital expliquait qu'il était détruit à 70 %, et sur la volonté de ne pas infliger des traitements « futiles » à l'enfant. Bref, on l'a considéré comme déjà mort et ne méritant pas de soins du fait de son supposé manque de conscience, malgré des constats inverses de la part de spécialistes ayant pu visionner des vidéos de l'enfant et ses interactions avec ses parents.

Comprendre aussi que Tom Evans et sa compagne, Kate James, avaient compris que leur enfant pouvait ne pas être guéri et même mourir rapidement : mais ils voulaient deux choses qui leur ont été refusées, tenter de le faire diagnostiquer précisément (ce qui n'avait pas été fait) dans un hôpital à l'étranger, avec d'éventuelles tentatives de soins à la clef, certains gestes de nature à l'aider n'ayant pas été pratiqués, ou à défaut de le ramener chez eux.

Ce sont leurs droits qui ont été violés de manière hautaine : leurs droits comme parents de prendre des décisions médicales pour leur propre enfant mineur. Ce sont ces droits qui sont aujourd'hui peu à peu enlevés aux parents pour être remis aux autorités médicales, judiciaires, publiques : déjà une logique d'euthanasie d'Etat.

Puisse le petit Alfie, mort dans l'innocence de son jeune âge et lavé par le baptême, consoler le « cœur brisé » de ses parents mais aussi venir au secours, de là-haut, de tous ceux qui se battent contre l'avènement de cet horrible Meilleur des mondes.

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