28 janvier, 2010

Asile politique aux Etats-Unis pour une famille allemande persécutée pour cause d'école à la maison

Un juge fédéral de Memphis, Tennessee a accordé mardi l'asile politique à une famille qui avait fui l'Allemagne pour éviter la persécution de pouvoirs publics qui voulaient lui interdire de faire l'école à la maison. Les Romeike, Uwe, professeur de musique, sa femme Hannelore et leurs cinq enfants, subissaient des inspections, des amendes, des menaces de prison... Quittant leur ville de Bessingen où ils étaient bien intégrés en août 2008, ils ont ainsi échappé à un contrôle étatique qui se fait de plus en plus pressant.

Bien accueillis dans le Tennessee, notamment par les nombreuses familles qui y pratiquent le "homeschooling" (école à la maison), les Romeike restaient dans l'attente d'une décision de justice qui aura de nombreuses répercussions, notamment pour les autres familles allemandes qui aujourd'hui sont soumises à des peines de prison et même au placement de certains de leurs enfants dans des institutions des services sociaux allemands.

Leur demande était appuyée par plusieurs associations de soutien à la liberté éducative.

Le juge Burman leur a donné pleine satisfaction en écrivant notamment :

« Les droits qui ont été violés en l'espèce sont des droits humains fondamentaux qu'aucun pays n'a le droit de violer », rapporte LifeSite. Même pas un pays « démocratique » et « allié des Etats-Unis » comme l'Allemagne.

On attend désormais de nouvelles demandes d'asile, d'autant que la Cour européenne des droits de l'homme a clairement affirmé le droit des pays européens d'exiger l'inscription dans des écoles contrôlées par l'Etat.

© leblogdejeannesmits.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

excusez mon ignorance,mais quand est ce que la cedh a consacré le droit des etats europeens à exiger une inscription des enfants dans les écoles controlés apr l'état.MERCI d'avance de vos precisions

Jeanne Smits a dit…

C'est par l'arrêt Konrad v. Allemagne à l'automne 2007. Si cela vous intéresse je peux vous retrouver le long papier que j'y avais consacré le 6 octobre 2007 et vous l'envoyer.

 
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