22 février, 2013

Ne dites plus jamais « homophobie », dit l'Associated Press

Voilà une information qui nous avait échappé, et elle est de taille : le Style Book de l’agence américaine Associated Press, « bible » d’expression pour ses journalistes qui fait autorité dans la profession tout entière aux Etats-Unis, a banni l’utilisation du terme « homophobie », fin novembre.


Le journaliste américain Dylan Byers précise : « Le Style Book affirme désormais que le suffixe “phobie”, une peur irrationnelle et incontrôlable, souvent une forme de maladie mentale, ne doit pas être utilisé “dans des contextes politiques ou sociaux”, y compris (les termes) “homophobie” et “islamophobie”. »

Voilà qui est intéressant, d’autant qu’un porte-parole de l’AP a précisé :

« L’homophobie surtout – le mot est tout simplement hors sujet. Cela consiste à attribuer une incapacité mentale à une personne, et suggère une certitude que nous n’avons pas. Le terme semble inexact. A sa place, nous devrions utiliser quelque chose de plus neutre : anti-gay, ou quelque chose du genre, si nous avions des raisons de croire que tel était le cas. »

Cela restreint considérablement le champ de la dénonciation, puisque « anti-gay » désigne la désapprobation d’un style de vie revendiqué, la critique d’un comportement. Et l’homophobie, dans cette acception, n’a plus rien à voir avec un jugement moral sur une tendance désordonnée puisqu’elle désigne la haine à l’égard des personnes : une haine maladive, psychiatrique.

Aujourd’hui, en France, « l’homophobie » est un délit. En accuser son prochain conduit celui-ci droit vers les tribunaux. Mais c’est un délit d’opinion. Et un concept utilisé pour émasculer le combat contre les aberrantes revendications du lobby gay.

Sans surprise, celui-ci a été fort marri de cette clarification…

• Cet article a paru dans Présent.


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© leblogdejeannesmits



2 commentaires:

Anonyme a dit…

De toutes façons, on peut dire que le suffixe grec '-phobie' ou le préfixe latin 'anti-' sont à peu près interchangeables. Je ne vois en tout cas guère de différences entre un comportement ou un commentaire cathophobe ou anti-catho.

Interdire d'être homophobe est donc le propre d'un régime totalitaire, qui veut imposer à ses citoyens de penser comme le veut l'État. Dans un État non totalitaire, on ne peut imposer à un citoyen de dire qu'il aime une soupe qu'il n'aime pas. À partir du moment où l'on autorise certains citoyens à être homophiles, il est n'est que juste d'en autoriser d'autres à être homophobes. Ne pas aimer certaines pratiques sexuelles ne fait pas de vous un criminel. Dans un État non totalitaire, il n'y a pas de crime de blasphème contre l'homophilie, celle-ci n'y est pas la religion d'État.

Naama a dit…

Les commentaires anonymes n'ont aucune valeur. Celui ou celle qui se cache derrière un clavier n'a aucune légitimité à s'exprimer. Cet article veut juste nous apprendre le français et pour cela il faut employer les bons mots pour exprimer une pensée. Déjà que ce mot "homophobie" est employé à tort et à travers alors si en plus il n'exprime pas ce qu'il est censé exprimer.... Mais bon maintenant il faut être POUR tout dès lors où l'on n'adhère pas à la pensée unique on est PHOBE ou ISME !

 
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