09 mars, 2013

Irlande : l'avortement ne soigne pas les pulsions suicidaires

L'Irlande s'apprête à assouplir sa législation sur l'avortement en vue de rendre celui-ci légal au cas où la poursuite de la grossesse pourrait entraîner le suicide de la femme enceinte – un des motifs retenus par la Cour européenne des droits de l'homme pour pousser vers la légalisation.

La question se pose pourtant : la grossesse conduit-elle les femmes au suicide ? Et, surtout, l'avortement empêche-t-il le suicide en ce cas ?

Une vidéo mise en ligne par le Life Institute s'appuie sur l'audition de professionnels de la santé devant le Comité parlementaire sur la Santé et les Enfants pour répondre non : il en ressort qu'il n'y a strictement aucune raison de légaliser l'avortement pour ce motifs.


Ces experts ont établi les faits suivants :

1. Tous étaient d'accord pour dire que l'avortement ne constitue jamais une thérapie pour les pulsions suicidaires.

2. Aucun n'avait jamais rencontré un cas concret où l'avortement constituait le seul traitement possible pour une femme suicidaire.

3. Aucun n'avait jamais rencontré un cas concret où une femme était morte par suicide pour ne pas avoir eu accès à l'avortement.

4. Des psychiatres expérimentés ont attesté que l'avortement serait « totalement obsolète » dans le cas d'une personne ayant des pulsions suicidaires extrêmes.

5. On apporta des preuves attestant que l'avortement peut au contraire augmenter le risque de suicide.

6. Les experts ont confirmé que le suicide est très rare dans le cadre de la grossesse – et que les traitements pour les pulsions suicidaires comprennent l'apport de sécurité, des soins, un traitement pyschologique et médicamenteux.



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