08 octobre, 2013

Abomination antichrétienne à Mayenne : le curé dénonce un « outrage »


Voici l'article paru à midi aujourd'hui sur le site du quotidien Présent à propos de l'odieux blasphème de Mayenne révélé par mon confrère www.christianophobie.fr.

On a pu lire sur divers sites internet – et notamment sur www.christianophobie.fr – qu’une vidéo blasphématoire montrant une femme allaitant un porcelet a été projetée dans la crypte de la Basilique Notre-Dame des Miracles de Mayenne à l’occasion des Nuits Blanches de Mayenne samedi soir. La femme figurait la Vierge, puisque l’« artiste », Adel Abdessemed, avait volontairement choisi de détourner une Vierge à l’Enfant italienne du XVIe siècle pour une mise en scène très évocatrice de l’iconographie chrétienne.

Qui pouvait donc avoir décidé une telle abomination ? Qui avait pu l’autoriser ? Eh bien, pas le diocèse, ni le curé de Mayenne. C’est la municipalité qui a imposé cette attaque antichrétienne d’une violence inouïe qui touche à la fois à la Vierge, au Christ assimilé à un cochon, et à la foi des chrétiens. C’est bien plus qu’un blasphème : une déshumanisation qui justifie tous les excès.

Assurément cet énorme scandale a frappé de très nombreux chrétiens, et il semble avoir provoqué beaucoup de réactions puisque, à l’heure où j’ai appelé le service de communication de l’évêché de Laval lundi matin pour obtenir des éclaircissements, la standardiste était parfaitement au courant de l’affaire et mon interlocuteur trop submergé d’appels pour me répondre…

La communication a fini par s’établir dans l’après-midi et une inexactitude a pu être levée : le curé de la paroisse Notre-Dame de Mayenne étant intervenu auprès de la mairie organisatrice de l’événement – au service de communication on appelle cela « entrer en dialogue » – la vidéo n’a en réalité pas été exposée dans la crypte de la basilique, mais à l’extérieur de celle-ci. « Dans son périmètre ? » demandai-je. « Oui, dans un voisinage très proche, près d’une porte. » Dans la rue, donc, aux yeux des passants.

On me précisa également que de manière ordinaire, une convention pour l’utilisation du lieu de culte est nécessaire pour permettre l’installation d’une exposition par les pouvoirs publics : en l’occurrence elle a fait défaut.

Joint par courriel, le nouveau curé de Mayenne, le P. Pierre-Marie Perdrix, a complété le tableau en m’apportant les précisions suivantes.

« Comme curé de la basilique de N.D. des miracles, je confirme le propos du service diocésain de communication du diocèse de Laval. 
« J’ai demandé un retrait pur et simple de la projection de cet artiste polémiste Adel Abdessemed, dans l’enceinte de la crypte de la basilique. Le maire m’a assuré du retrait. Mais j’étais loin d’imaginer que cette œuvre puisse être présentée sur la voie publique à proximité de l’entrée de la crypte. 
« Nouveau curé depuis le 1er septembre dernier, j’ai été mis devant le fait accompli. Dans cette projection, la femme n’est pas respectée, le christianisme n’est pas respecté, l’islam n’est pas respecté, les croyants sont blessés, la culture avilie. Je pense proposer dans deux ans, si cela est possible, dans l’enceinte de la basilique et de la crypte une proposition de belles œuvres d’art sacré contemporain, une manière de réparer cet outrage dans cette référence à la Vierge à l’enfant, une manière positive de promouvoir l’art sacré. »
C’est donc bien la mairie de Mayenne, contre la volonté du curé et en lui donnant de fausses assurances sur le retrait de l’« œuvre » d’Abdessamed, qui a poussé la provocation en l’installant dans la rue, à la portée du public, et toujours avec le cadre religieux offert par une basilique construite à la gloire de Dieu.

Le maire de Mayenne (divers gauche), s’appelle Michel Angot et sa mairie se trouve 10 rue de Verdun, 53100 Mayenne. Il n’est pas interdit de lui écrire !

L’« artiste », Adel Abdessemed, est quant à lui – comme nombre d’artistes contemporains, qui ne vivent que de transgressions contrôlées et cooptées – obsédé par les références religieuses et les mises en scènes violentes et obscènes. Bien sûr, il vise prioritairement le christianisme. Il attaque aussi les croyances des musulmans en faisant danser sur une de ses vidéos des femmes nues avec la tête enveloppée dans un sac. Dans la vidéo de Mayenne, la référence sous-jacente à l’islam est double : d’abord dans l’assimilation de l’Enfant-Dieu à un cochon, mais aussi dans la profanation de l’image de la femme et de la mère qui allaite et cajole un animal impur.

C’est à cela que participent les partenaires des Nuits Blanches de Mayenne : la Ville de Mayenne, le ministère de la Culture, la FRAC Bretagne, le Crédit agricole, le conseil général, le conseil régional, la communauté de communes du pays de Mayenne…

Et c’est en toute connaissance de cause, malgré les protestations du curé de la Basilique, et par traîtrise.

À quoi mène l’animalisation…

Déshumaniser l’autre, le réduire au rang de bête n’est pas nouveau. Ainsi que l’ont perçu Stéphane Courtois et Reynald Secher, cette démarche – consciente ou inconsciente – précède toujours la répression et les massacres. Il faut d’abord conduire à considérer l’autre comme moins qu’un homme avant de pouvoir passer à l’acte : « On ne peut pas tuer un être humain comme ça ; il faut des processus », explique Reynald Secher, particulièrement frappé par la gravité de la profanation de Mayenne.

La persécution suppose ainsi des « rites de passage » dans l’acceptation de la violence : contre le chrétien, après l’ostracisation, c’est l’animalisation.

Il ne faut donc pas sous-estimer cette assimilation du Christ et à travers lui tout enfant, tout homme chrétien, au cochon. On retrouve dans la démarche une constante de l’histoire, une manière d’ouvrir les portes aux pires violences.

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